TROISIéME PARTIE L'ƒNERGIE SUIT LA PENSƒE PLUS SóREMENT QUE L'ARGENT

 

 

 

Chapitre III

Chapitre III

 

 

 

 

 

 

 

 

RECONNAëTRE LE TRAVAIL DU CHïMEUR

SUR LA CIVILISATION

 

 

 

 

 

 

"Le Paradoxe appelle la Transcendance".

PrŽcepte de la Sagesse.

 

 

 

 

 

Chapitre III. — RECONNAëTRE LE TRAVAIL DU CHïMEUR

SUR LA CIVILISATION.

VINGT IDƒES CLAIRES qui changent le regard sur le ch™mage.

CAUSES RƒELLES ET EFFETS SUPERFICIELS. —1 Les explications Žconomiques masquent les

vraies causes du ch™mage. — 2 Le ch™mage est l'anticorps des excs de l'Žconomie. — 3 Le ch™mage est l'anticorps des abus fiscaux. — Autres dŽclinaisons possibles.

MOTIVATIONS ET FREINS au cÏur du CHïMAGE. — 4 La peur est ˆ la source des conflits

humains. — 5 La cupiditŽ et l'Žgo•sme sont les causes vraies du ch™mage et de la douleur collective qu'il engendre. — 6 Les ch™meurs demandent une reconnaissance de leur condition. — 7 Les non-ch™meurs ont profondŽment besoin de se sentir dŽculpabilisŽs. — 8 L'imp™t et l'indemnisation des ch™meurs sont ˆ rŽvolutionner. — Autres dŽclinaisons possibles.

LE TRAVAIL MƒCONNU DU CHïMEUR. — 9 Le ch™mage est une forme spŽcifique de travailÉ ˆ

comprendre —10 L'effort d'authenticitŽ de la part du ch™meur le libre des fausses valeurs culturelles. — 11 Le travail du ch™meur sur la Civilisation ˆ des axes multiples. — 12 Le travail politique du peuple au ch™mage Ïuvre pour le dŽveloppement d'un juste milieuÉ rŽconciliant les citoyens. — Autres dŽclinaisons possibles.

ACTION DE RƒSISTANCE ET PENSƒE NON-VIOLENTE. — 13 La pensŽe non-violente extirpe les

germes d'Žgo•sme et de cupiditŽ, responsables du ch™mage— 14 La SolidaritŽ rŽclame un meilleur dialogue entre les ch™meurs et les non- ch™meurs. — 15 Le ch™meur et le non-ch™meur aspirent ˆ se parler dans un esprit de rŽciprocitŽ. — 16 Les idŽes claires se substituent aux fausses, gr‰ce ˆ la bonne volontŽ. — Autres dŽclinaisons possibles.

ESPOIR pour la Civilisation du Troisime MillŽnaire. —17 L'espoir du ch™mage est de

faire Žclore une Civilisation Žthique. — 18 Les mŽdia peuvent dissiper l'incertitude, par la pŽdagogie. — 19 Le ch™meur et le non-ch™meur font Žvoluer positivement l'opinion. — 20 Les ch™meurs sont des artisans de la Civilisation, qui s'ignorent. — Autres dŽclinaisons possibles.

 

 

 

L

e ch™meur qui parvient ˆ entamer un dialogue avec le non-ch™meur, en posant les bonnes questions qui ouvrent le dŽbat, s'est rendu compte ˆ quel point l'opinion pse sur les idŽes toutes faites ˆ propos du ch™mage. S'il veut prolonger consciemment son travail automatique en tant que ch™meur, il a besoin d'avoir des idŽes claires. Il peut ainsi Žtayer un raisonnement original, en compagnie de son interlocuteur. Ce chapitre s'adresse donc surtout au ch™meur, et au non-ch™meur, qui veulent se rendre ma”tres des idŽes fausses, et ne pas sombrer avec elles.

            Des idŽes fausses, nous en avons dŽcouvert tout au long de ces pages. Ce sont les phrases (barrŽes) de la Premire pause. Elles ne sont le plus souvent fausses qu'en rapport avec le temps. Elles ont ŽtŽ les armes d'asservissement pour les puissants, ou bien les moyens de dŽfense des groupes menacŽs par les guerres Žconomique et idŽologique. Elles ont donc eu, un moment, leur r™le ˆ jouer. Mais leur temps est rŽvolu si nous voulons entrer de pleins pieds dans une nouvelle Civilisation, la tte haute ; et sans qu'une partie des citoyens ne continue ˆ courber l'Žchine sous leur joug. N'est-il pas bien pire en effet d'tre asservi par les idŽes que par les conditions matŽrielles ? Or, bien des individus le sont encore par les deux. Il est donc souhaitable que ces anciennes idŽes, dites "fausses", commencent par retourner leur veste, c'est-ˆ-dire montrent leur face claire. Elles peuvent aider ainsi ˆ la /

libŽration des conditions matŽrielles dramatiques du ch™mage. En effet, en regardant derrire chaque idŽe, chaque affirmation, nous pouvons voir son aspect antithŽtique. Parfois, cette idŽe contraire, dans l'ombre apparente de l'ancienne, se rŽvle plus lumineuse que les jugements de l'opinion ne nous le laissaient croire.

Ë c™tŽ de ces idŽes positivŽes, nous pouvons aussi rver ˆ certaines Utopies concernant le travail et le ch™mage. Nous ajouterons donc ces idŽes ˆ fort potentiel aux idŽes prŽcŽdentes.

Enfin, observons comme ces idŽes claires travaillent sur notre pensŽe affective en s'appuyant sur les Paradoxes, pour dissoudre les gangues des faux jugements de valeur. Paradoxe, Žtymologiquement, signifie "contraire ˆ l'opinion commune". Opinion, nous le savons, qui se trompe bien souvent ! Le sens philosophique et transcendant du Paradoxe, qui reprend le mŽcanisme du clivage pour l'appliquer aux idŽes, tend cependant ˆ s'ab‰tardir, par son mŽsusageÉ Ë tous vents. Il est parfois faussement synonyme de polŽmique. Il ne suggre plus alors, aux opposants socioŽconomiques et politiques, de chercher la synthse qui permettra de trouver le chemin pour ñsortir du conflit. Parfois mme il insinue qu'une idŽe est fausse ; en oubliant son autre part de vŽritŽ cachŽe. Mais le paradoxe, maniŽ avec prudence et patience par celui qui en a le gožt, est un outil scientifique !É

 

            Le dialogue qu'un ch™meur et un non-ch™meur peuvent vouloir Žtablir a besoin d'tre alimentŽ. Mais comme l'exposŽ rigoureux, ˆ propos d'une comprŽhension nouvelle du ch™mage, est long et minutieux, des formulations concises peuvent apporter un support ˆ ces Žchanges. Ce chapitre est une sorte de condensŽ de ce qui a ŽtŽ longuement analysŽ prŽcŽdemment. Il ne couvre pas tous les champs de la connaissance de ce sujet. Mais il est nŽanmoins suffisamment ŽtoffŽ pour cerner l'essentiel des paradoxes sur le ch™mage.

vingt idŽes claires qui changent le regard sur le ch™mage sont articulŽes selon cinq p™les porteurs de clartŽ :

 

 

CAUSES RƒELLES ET EFFETS SUPERFICIELS.

motivationS ET FREINS au cÏur du CHïMAGE.

LE TRAVAIL MƒCONNU DU CHïMEUR.

ACTION DE RƒSISTANCE ET PENSƒE NON-VIOLENTE.

ESPOIR pour la Civilisation du Troisime MillŽnaire.

 

 

Elles permettront peut-tre un peu mieux ˆ nos interlocuteurs de reconna”tre le travail du ch™meur sur la civilisation. S'ils veulent bien les examiner avec impartialitŽ et tolŽrance.

 

 

 

 

 

 

VINGT IDƒES CLAIRES qui changent le regard sur le ch™mage

 

 

Ë ces vingt idŽes, le lecteur pourra ajouter les siennes, issues de sa propre expŽrience ; en plus des autres formulations qui sont proposŽes ˆ la suite de chaque groupe. Si ces vingt idŽes peuvent tre partagŽes consciemment par une large part de l'opinion publique, comme un idŽal de rŽconciliation, alors on pourra dire que le ch™mage n'existe plus comme nous le connaissions, c'est-ˆ-dire dans la douleur.

 

 

CAUSES RƒELLES ET EFFETS SUPERFICIELS.

 

Le discours incessant sur l'Žconomie a comme vertu d'Žduquer les masses, mais par la nŽgative. Il focalise l'individu sur son aviditŽ ou son dŽsespoir, selon sa situation personnelle. L'accent mis sur les profits ou les pertes, ˆ propos des biens et des services, nous instruit sur l'effet le plus matŽriel du comportement humain. C'est-ˆ-dire lorsqu'il se sŽpare prŽcisŽment de l'humain. Et se fonde trop sur les Žchafaudages intellectuels. En d'autres temps, d'autres dogmes ont crŽŽ des fractures analogues. Les dogmes religieux, par exemple, ont ŽtŽ ˆ la source de sanglantes rŽpressions. Aujourd'hui, les dogmes Žconomiques produisent le ch™mage. Mais l'Žconomie, par elle-mme, n'est pas en question, comme nous l'avons reconnu. Les masses apprennent donc que l'argent est le symbole des aviditŽs, comme des sacrifices sublimes. Et crŽe les fractures. La comprŽhension de l'Žconomie, doit permettre alors ˆ l'individu de s'Žduquer ˆ propos de ses passions ; pour finalement, un jour, s'en rendre ma”tre, et vivre en bonne intelligence avec elles. Nous avons vu cependant que cette Žconomie sert de paravent, lorsqu'elle est un alibi aux acteurs au pouvoir, pour s'y maintenir. Elle sert aussi de "spectacle" lucratif, sans qu'on mesure bien la douleur qu'il induit parfois.

 

Cette grande illusion de la fin du XXe sicle est sans doute prŽcurseur d'une autre illusion que la Civilisation du Troisime MillŽnaire aura ˆ ma”triser : celle de la communication. La culture de l'Žconomie et la culture de la communication sont en effet trs voisines. Elles concernent toutes deux en particulier les mŽcanismes d'Žchanges. La premire, des biens et services rŽtribuŽs ; la seconde, des personnes et des idŽes valorisŽes[1]. Mais toutes deux ont un point commun : elles nŽcessitent pour tre en harmonie avec le milieu, de tenir compte des mobiles de l'tre humain. Ce parallle nous montre tout l'intŽrt qu'il y a de fonder notre comprŽhension du monde dans lequel nous vivons, et de celui dans lequel nous entrons, sur des idŽes claires ; non sur des opinions Žmotionnelles. Car l'illusion des idŽes en jeu dans la communication sera encore plus subtile et ardue ˆ ma”triser que les biens de consommation et l'argent. La pensŽe Žmotionnelle est dans les deux cas de bien pitre conseil !É

 

            Pratiquement, pour le ch™meur, les trois premires idŽes citŽes ci-dessous sont le fer de lance du raisonnement, qui lui permet d'aller directement au cÏur de toute la question du ch™mage.

En oublier une : et la porte est ˆ nouveau ouverte ˆ toutes les duperies de l'intellect.

La premire phrase tend ˆ dissiper ce nuage trompeur majeur qui est utilisŽ pour masquer les causes profondes du ch™mage. Les deux suivantes mettent en lumire les deux p™les indissolubles o ces causes se manifestent. Ils ont tous deux l'argent comme pierre de touche. C'est-ˆ-dire que l'argent sert ˆ rŽvŽler l'attitude humaine vis-ˆ-vis de ce qui fait sa grandeur ou sa dŽcadence.

Les phrases proposŽes (en plus petits caractres) comme autres dŽclinaisons possibles, Žtendent le champ de rŽflexion, offrent des nuances, mais dŽpendent des trois premires. Elles sont en quelque sorte un contrepoison de toutes les manipulations, volontaires ou inconscientes, de l'opinion. En y rŽflŽchissant, le lecteur qui voudra leur consacrer un peu de temps trouvera facilement lui-mme leurs champs d'application et les situations auxquelles elles se rŽfrent.

 

Attention ! Ces phrases sorties de leur contexte, et sans les explications dŽtaillŽes nŽcessaires, ou l'ouverture d'un dialogue, peuvent gŽnŽrer des incomprŽhensions.

 

1 Les explications Žconomiques masquent les vraies causes du

ch™mage.

 

2 Le ch™mage est l'anticorps des excs de l'Žconomie.

 

3 Le ch™mage est l'anticorps des abus fiscaux.

 

Autres dŽclinaisons possibles.

La pleine activitŽ :

Le travail est intarissable.

Retrouver un nouvel emploi est fonction d'impondŽrables infimes.

Les incitations ˆ l'embauche sont inutiles dans un climat dŽtendu.

Le ch™mage est l'antichambre vers le plein emploi.

Le plein emploi signifie peu de ch™meurs sur une pŽriode courte.

La dŽcrue du ch™mage se fera rapidement lorsque les attitudes auront changŽ.

La reprise de l'Žconomie influe sur une fraction seulement du ch™mage.

L'entreprise humaniste :

Le licenciŽ-ch™meur est le garde-fou des dŽbordements de la haute finance.

Les ch™meurs sont les des travailleurs qui rŽsistent ˆ la rapacitŽ et ˆ l'Žgo•sme Žconomique.

La rentabilitŽ doit rester le domaine exclusif des financiers.

La diminution du temps de travail permettra surtout la crŽativitŽ individuelle.

L'Žthique d'excellence est l'Žchelon supŽrieur de la compŽtition.

Les dirigeants d'entreprise doivent retrouver leur vocation premire d'Humanistes.

Le manager s'Žlve en Žlevant ses collaborateurs.

L'abus de pouvoir Žconomique est un des moteur du ch™mage.

Les dogmes Žconomiques entretiennent entretiennent le ch™mage.

Le ch™mage p‰tit plus ˆ l'entreprise qu'au ch™meur.

L'obnubilation illusoire sur la rentabilitŽ a mis le feu aux poudres du ch™mage.

L'esprit de compŽtition ˆ outrance engendre l'exclusion.

Le management autoritaire gŽnre la rŽsistanceÉ jusqu'au ch™mage.

 

L'administration et les pouvoirs publics :

L'exclu-ch™meur est le garde-fou des excs du fisc.

Les ch™meurs sont les des travailleurs qui rŽsistent ˆ la rapacitŽ et ˆ l'Žgo•sme fiscal.

L'abus de pouvoir administratif est un des moteur du ch™mage.

L'abus de pouvoir fiscal est un des moteur du ch™mage.

Le slogan de la "justice fiscale" est un faux alibi, dŽnoncŽ de fait par le ch™mage.

La rigiditŽ du droit de licenciement est un facteur de ch™mage, qui doit s'assouplir.

La rigiditŽ du droit de licenciement fait momentanŽment pendant ˆ la tentative de pouvoir absolu de patrons.

L'imp™t sur le revenu est un inhibiteur de l'initiative.

La crŽation de petites entreprises est dramatiquement inhibŽe freinŽe par la rigueur administrative, É

Les "pistes" d'emploi se rŽvlent trop souvent des culs-de-sac.

Les "pistes" d'emploi sont souvent dans le langage politique une forme du refus d'agir.

 

 

MOTIVATIONS ET FREINS au cÏur du CHïMAGE.

 

Il vient un temps o les "rafistolages" ne sont plus possibles. "On ne met pas de vin nouveau dans de vielles outres", dit la parabole. Nos anciennes conceptions sur l'entreprise, le travail, le repos, l'existence professionnelle et privŽe, le sens matŽrialiste et du sacrŽ, ont ŽtŽ usŽes jusqu'ˆ la corde. Il n'est que de constater ce qui se passe autour de nous, sans qu'il soit besoin d'en apporter d'autres preuves. Nos anciennes conceptions ont servi, incontestablement, ˆ b‰tir une civilisation qui a mis la matire au service de l'Homme. Malheureusement, le petit acteur Žconomique, toujours avide de plus de possession, ˆ b‰tiŽrigŽ en mme temps les structures pour conserver les biens ˆ son profit exclusif. Le droit du plus fort a failli primer sur le droit de tous ˆ profiter d'une juste place au soleil.

Alors, peut-on dire, l'aviditŽ a appelŽ la peur ˆ sa rescousse pour "casser" le jeu infernal. Ce jeu menait ˆ une autre misre ceux qui sortaient relativement de la misre matŽrielle : la misre de l'emprisonnement de la pensŽe. Le goulag en est un symbole reconnu, parce qu'il est loin de nous. Mais il en est de plus subtiles dans notre propre pays.

Avec l'abus de l'utilisation de la peur, les besoins essentiels ont ŽtŽ bafouŽs. Et la mŽcanique humaine s'est grippŽe. Mais comme les individus sont les constituants vivants de la sociŽtŽ, ils ont bloquŽ tout le systme. Heureusement, le clivage ainsi produit Žtait lˆ pour nous rappeler ˆ la rŽalitŽ. Il a fait rŽsonner son propre signal d'alarme : la douleur.

Ce grand conflit du pouvoir, de cette fin du XXe sicle, est sans doute prŽcurseur d'une pŽriode d'apaisement. Car c'est la succession naturelle de l'Histoire. L'ancienne culture de la douleur et la culture espŽrŽe de la joie qui peut accompagner la paix sont cependant trs voisines. Elles ont la sensibilitŽ comme fondement. Mais le premier sentiment est dŽsespŽrant ; le second, exaltant.

 

Pratiquement pour le ch™meur, les cinq idŽes suivantes exposent les causes sur lesquelles agir pour obtenir des remdes durables au ch™mage. Ce sont les causes humaines fondamentales. Les phrases 4 et 5 concernant les causes profondes. Les phrases 6 ˆ 8 focalisent l'attention sur des champs d'application des actes, insuffisamment pris en compte.

 

4 La peur est ˆ la source des conflits humains.

 

5 La cupiditŽ et l'Žgo•sme sont les causes vraies du ch™mage et de

la douleur collective qu'il engendre.

 

6 Les ch™meurs demandent une reconnaissance de leur condition.

 

7 Les non-ch™meurs ont besoin profondŽment de se sentir

dŽculpabilisŽs.

 

8 L'imp™t et l'indemnisation des ch™meurs sont ˆ rŽvolutionner.

 

Autres dŽclinaisons possibles.

Les motivations, les clivages et le ch™mage :

La confiance est une des meilleures motivations.

L'homme est ˆ l'origine du ch™mage.

Le ch™mage est une "maladie" du corps social.

Une bonne mŽdecine agit sur les causes, non sur les seuls sympt™mes.

La meilleure mŽdecine est prŽventive.

La peur est le frein majeur ˆ la libertŽ.

L'aviditŽ est la sÏur de la peur.

La peur ou l'anxiŽtŽ sont de cinq natures principales ; en parallle aux cinq natures de besoins.

Tous les acteurs socio-Žconomiques sont des victimes souvent inconscientes de la peur.

DŽsir de travailler, dŽsir de ne pas travailler et impossibilitŽ de trouver du travail, sont

les trois p™le d'une mme fracture.

La sortie d'une fracture peut se faire par le haut, et la renaissance de la Civilisation ;

            ou par une Žchappatoire vers le bas, et sa dŽcadence.

Le sentiment douloureux est un signal d'alarme.

La douleur n'est pas inŽluctable.

La "culture de la douleur" est l'hŽritage de la vieille civilisation, qu'il faut refuser !

Le remde au ch™mage est d'abord la suppression de la douleur morale.

Le ch™mage se rŽsorbera de lui-mme avec la rŽduction des clivages.

Un ch™meur peut avoir besoin d'une pŽriode de calme pour se ressourcer.

La sŽcuritŽ de l'emploi peut s'obtenir dans une multitude d'emplois.

 

Les justes relations fondŽes sur la rŽciprocitŽ :

Les ch™meurs ont besoin d'une revalorisation de leur condition.

Le sentiment inconscient de culpabilitŽ dispara”tra lorsque les ch™meurs seront reconnus.

Les gains du travail et les revenus de la sŽcuritŽ doivent se rŽconcilier.

Le salaire doit perdre son caractre asservissant et son symbole de lutte des classes.

Le dŽgagement du sentiment inconscient de culpabilitŽ est une t‰che des plus ardueardues.

Les ch™meurs font crŽdit de leur travail ˆ la Nation !

L'orgueil empche les justes relations.

Les ch™meurs ne se sentent pas coupables.

L'abus de pouvoir Žconomique et politique gŽnre les contre-pouvoirs nŽcessaires.

 

FiscalitŽ et ch™mage :

La fiscalitŽ est la grande pourvoyeuse invisible du ch™mage.

L'engrenage fiscal dŽmotive toute la France qui veut travailler.

Le prŽjudice du licenciement doit tre compensŽ plus Žquitablement.

L'administration du ch™mage jette un Žcran de fumŽe sur les remdes possibles.

La fiscalitŽ doit perdre son r™le d'asservissement pour Servir.

L'indemnitŽ de ch™mage est ˆ remplacer par des ressources permettant de s'assumer librement.

Bien des ch™meurs libŽrŽs de la peur s'installeraient ˆ leur compte.

Bien des ch™meurs libŽrŽslibres des contraintes administratives permettraient ˆ d'autres de retravailler.

Le peuple se prŽpare inconsciemment ˆ accepter une suppression des imp™ts sur le revenu !É

L'imp™t ne doit plus tre un faux symbole de citoyennetŽ.

La justice fiscale nŽcessite que tous payent moins.

La justice fiscale permettra de protŽger chacun selon son besoin.

La fiscalitŽ doit respecter les motivations particulires des travailleurs indŽpendants.

La pensŽe conservatrice se dissipe ˆ la lumire des regards vigilants !É

 

 

 

LE TRAVAIL MƒCONNU DU CHïMEUR.

 

Le collectivisme ouvrier de ce dernier sicle a eu comme bienfait d'apporter une conscience moins centrŽe sur l'Žgo•sme naturel de l'tre. Ainsi qu'un certain sens de l'unitŽ de la condition humaine mondiale. Il a fourni le contre-pouvoir nŽcessaire pour endiguer les totalitarismes Žconomiques. Il en a atteint certaines limites, dans sa forme rŽvolutionnaire du moins. Ce collectivisme a apportŽ son lot d'illusions par l'accent mis sur l'aspect matŽriel, visible, pratique, du travail. Cette illusion n'a pas ŽtŽ modifiŽe d'ailleurs par le travail intellectuel, d'autres secteurs de l'Žconomie. Et il en rŽsulte en particulier une mŽconnaissance du travail plus subtil, lui aussi collectif, des ch™meurs. La dŽsunion entre l'individualisme Žgo•ste des affaires et le sens altruiste ŽlŽmentaire, est sans doute prŽcurseur d'une pŽriode de rŽunion.

La dŽsunion entre l'individualisme Žgo•ste et le sens altruiste ŽlŽmentaire, est sans doute prŽcurseur d'une pŽriode de rŽunion. L'ancienne culture collectiviste et la culture de la libertŽ individuelle, sont cependant trs voisines. Elles ont le sens de l'autre comme fondement. Mais dans le collectivisme, l'individualitŽ est ŽcrasŽe ; tandis qu'une culture de la libertŽ individuelle, beaucoup plus rŽsistante aux idŽologies, permet l'individualisation des citoyens. Donc la DŽmocratie vraie.

 

Pratiquement, pour le ch™meur, les quatre idŽes suivantes revalorisent leur travail mŽconnu. Les phrases 9 ˆ 11 sont des paradoxes, porteurs de transformations positives, au cours d'une discussion. La phrase 12 oriente l'attention sur le champ de rŽflexion politique, pour l'aider dans sa panne de crŽativitŽ, ˆ se renouveler.

9 Le ch™mage est une forme spŽcifique de travailÉ ˆ comprendre.

 

10 L'Ïuvre d'authenticitŽ des ch™meurs libre la sociŽtŽ des

fausses valeurs culturelles.

 

11 L'ouvrage du ch™meur sur la Civilisation ˆ des axes multiples.

12 Le travail politique du peuple de ch™meurs Ïuvre pour le

dŽveloppement d'un juste milieuÉ rŽconciliant les citoyens.

 

 

Autres dŽclinaisons possibles.

Travail du ch™meur :

Le ch™meur n'est pas simplement un demandeur d'emploi.

Le ch™meur est un travailleur social qui s'ignore et qui souffre.

Le ch™meur est un travailleur social non encore reconnu.

Le ch™meur remet le travail ˆ sa juste place de Moyen, et non de Fin.

Ch™meur et travailleur concourent au mme Dessein.

Le ch™mage apprend ˆ revenir ˆ l'Essentiel.

Le ch™mage transformer pacifiquement les obstacles.

Le ch™mage fait s'Žcrouler la fausse identification de soi au travail mŽcanique.

Le ch™mage s'oppose au mŽsusage du travail.

Les ch™meurs rŽsistent par l'inertie, et la non-collaboration passive.

L'Ïuvre du ch™mage :

Le ch™mage est un travail d'Artisan.

Le ch™mage est un "ouvrage d'art".

Le ch™mage Ïuvre pour la rŽŽmergence des valeurs humanistes.

Le ch™mage Ïuvre pour la rŽharmonisation de la conception du travail.

Le ch™mage Ïuvre pour le temps d'une production individuelle crŽatrice.

Le ch™mage Ïuvre pour l'assouplissement du lien entre salaire et emploi.

Le ch™mage Ïuvre pour une plus grande sensibilitŽ crŽatrice dans le travail.

Le ch™mage Ïuvre pour l'indŽpendance du travail.

Le ch™mage Ïuvre pour une conception plus dŽmocratique des multinationales.

Le ch™mage Ïuvre pour une place plus juste des p.m.e. dans les interstices Žconomiques.

Le ch™mage Ïuvre pour une place plus protŽgŽe des travailleurs indŽpendants.

Le ch™mage Ïuvre pour la pacification de l'Žconomie.

Le ch™mage Ïuvre pour l'abolition de la lutte des classes.

Le ch™mage Ïuvre pour la transformation des conservatismes.

Le ch™mage Ïuvre pour la rŽduction des clivages sociaux et la rŽconciliation sociale.

L'Ïuvre politique du ch™mage :

Le ch™mage entra”ne la rŽflexion politique au juste milieuÉ

Le peuple de ch™meurs effectue un travail d'ajustement sur les familles de pensŽe politique.

Le ch™mage crŽe un "vide" politique, par l'absence de rŽponse des politiques.

Le peuple de ch™meurs remplit ce "vide" politique.

Le peuple de ch™meurs oblige ˆ "raisonner" le dŽbat politique.

La fracture sociale du ch™mage rŽvle les failles politiques majeures.

Le peuple de ch™meurs oblige ˆ rŽduire la fracture du dŽbat politique.

Le salut du ch™meur et du non-ch™meur viendra du juste milieu.

La force politique des ch™meurs est :

Incontournable, indŽpendante, rŽvolutionnaire, informelle, silencieuseÉ, et inaliŽnable.

La pensŽe politique du peuple de ch™meurs finit par se retrouver ˆ Žquidistance entre les six p™les majeurs de la politique.

Leur pensŽe politique est au juste milieu entre :

L'intolŽrance, et une trop grande tolŽrance.

Une libre entreprise et un libre mode de vie.

La dŽfense des privilges et le laminage des diffŽrences, etc É

Les axes du travail politique du peuple de ch™meurs :

Leur travail politique aide la volontŽ de progrs des hommes politiques.

Leur travail politique tend ˆ instaurer des rapports bienveillants.

Leur travail politique pousse ˆ la transformation de l'esprit administratif.

ACTION DE RƒSISTANCE ET PENSƒE NON-VIOLENTE.

La pensŽe de l'opinion s'exerce ˆ dŽmler le vrai du faux, le bien du mal. Dans ce combat pour la morale, la violence ne peut tre exclue, car c'est la loi de toute guerre. Dans cette conflagration intellectuelle, cependant, l'individu finit ou finira par se lasser. Car il s'apercevra qu'il n'y a pas de gagnant, et que des perdants. Et que d'autres mŽthodes, plus Žconomiques, peuvent tre substituŽes aux habitudes de violence : celles reposant sur la non-violence. Ce sicle terminŽ a eu la chance de possŽder de grands ap™tres en la matire, qui en ont enseignŽ la pratique. Tous ont transformŽ le Monde. Mme si ce fut au prix de leurs existences.

La fracture sociale du dernier quart du sicle qui vient de s'achever n'annonce-t-elle pas une pŽriode de rŽconciliation ? L'ancienne culture de la polŽmique et de la vindicte, et la future culture des justes relations rŽciproques qui peut accompagner cette rŽconciliation, sont cependant trs voisines. Elles ont le sentiment de la juste place de l'individu dans la sociŽtŽ comme fondement. Mais la premire revendique violemment pour une reconnaissance refusŽe refusŽe ; tandis que la seconde s'assoit fermement avec calme.

D'autre part, l'ancienne culture de la solidaritŽ calculŽe et imposŽe, et la culture naissante de la SolidaritŽ volontaire qui accompagne le sens de l'ƒthique, sont apparemment trs voisines. Mais la premire est encore aveuglŽe par l'intŽrt personnel, tandis que la seconde, ŽclairŽe par la sagesse, n'exclut personne et relve les vaincus.

 

Pratiquement, pour le ch™meur, les quatre idŽes suivantes dŽfinissent l'attitude mentale ˆ conserver en toutes circonstances, pour fonder leur dialogue avec les non-ch™meurs.

13 La pensŽe non-violente extirpe les germes d'Žgo•sme et de

cupiditŽ, responsables du ch™mage.

 

14 La SolidaritŽ rŽclame un meilleur dialogue entre les ch™meurs

et les non-ch™meurs.

 

15 Le ch™meur et le non-ch™meur aspirent ˆ se parler dans un esprit

de rŽciprocitŽ.

 

16 Les idŽes claires se substituent aux fausses, gr‰ce ˆ

la bonne volontŽ.

 

Autres dŽclinaisons possibles.

L'action par la pensŽe :

La RŽconciliation na”t avec la non-violence.

La non-violence dŽcoule d'une pensŽe sereine et ma”tresse d'elle-mme.

La bonne volontŽ est l'antidote au dŽsir violent de pouvoir.

Le ch™mage est une force non-violente qui change imperceptiblement les valeurs.

Le ch™mage est un Haut fait de RŽsistance.

La rŽsistance est la capacitŽ de dire non.

La rŽsistance non-violente surpasse l'insurrection violente, par la stabilitŽ de ses rŽsultats.

Le ch™mage Žclaire la sociŽtŽ sur les violences dissimulŽes.

La SolidaritŽ est un Žlan du cÏur.

La SolidaritŽ n'est pas une rŽaction Žmotionnelle, ni un calcul de l'intellect.

La vraie SolidaritŽ sait reconna”tre la situation dramatique des ch™meurs et des exclus.
La vraie SolidaritŽ sait rŽconcilier le non-ch™meur et le ch™meur.

La vraie SolidaritŽ fonde les justes rapports humains sur l'esprit de rŽciprocitŽ.

La vraie SolidaritŽ ne sŽpare pas les ch™meurs en vrais et faux ch™meurs.

L'esprit trop conservateur s'oppose ˆ l'esprit de rŽciprocitŽ.

RŽunifier les concepts d'indemnitŽ du ch™mage et de salaire du travail.

 

 

 

ESPOIR pour la Civilisation du Troisime MillŽnaire.

 

Deux mille ans ponctuŽs de guerres ont permis ˆ la charitŽ d'acquŽrir une assise plus forte dans les comportements humains. La pŽdagogie de l'agonie et du malheur a fait partie de cette longue pŽriode d'apprentissage. Elle tente encore, de manire presque compulsive, de trop nombreux acteurs sociaux. Les mŽdia en particulier. Mais la conscience collective semble y mettre insensiblement un terme. L'opinion devint indiffŽrente aux drames, du fait mme de l'excs de leur exploitation. Cette indiffŽrence n'est sans doute pas une insensibilitŽ du cÏur, pour beaucoup. N'est-elle pas plut™t une forme de non-rŽaction ˆ la sensiblerie Žmotionnelle qui lui est imposŽe par une partie de cette opinion encore dans l'adolescence ? Mais les jeunes grandissent !É

L'ancienne culture de la purgation des passions (catharsis), et la culture de la pŽdagogie, indissociable de la dŽmarche scientifique, sont de natures bien distinctes. La premire laisse maintient la dŽraison dans l'obscurantisme ; la seconde, Žclaire la raison.

 

Pratiquement, pour le ch™meur, ces quatre dernires idŽes ouvrent les portes sur l'Espoir d'un avenir immŽdiat renaissant. Cet Espoir n'est pas un rve, mais le rŽsultat d'un engagement personnel, dans l'action. Action d'une rŽalisation personnelle individuelle de ses propres valeurs.

La dernire phrase fait Žcho ˆ l'hypothse de dŽpart : "Le problme du ch™mage, et de la fracture sociale qui l'accompagne, commencera certainement ˆ se rŽsoudre le jour o cette observation essentielle sera intŽgrŽe dans la conscience du plus grand nombre."

 

17 L'espoir du ch™mage est de faire Žclore une Civilisation Žthique.

18 Les mŽdia peuvent dissiper l'incertitude, par la pŽdagogie.

 

19 Le ch™meur et le non-ch™meur font Žvoluer positivement

l'opinion.

 

20 Les ch™meurs sont des artisans de la Civilisation, qui s'ignorent.

 

 

Autres dŽclinaisons possibles.

La thŽrapie de la pŽdagogie :

Le ch™mage nŽcessite un effort pŽdagogique sans prŽcŽdent.

Le ch™mage demande des penseurs crŽatifs.

Le ch™mage demande des crŽatifs intrŽpides.

Les explications Žconomiques du ch™mage sont antipŽdagogiques.

Le spectacle Žmotionnel de la douleur est antipŽdagogique.

La menace est antipŽdagogique.

 

La thŽrapie de l'espoir :

La rŽsorption du ch™mage peut tre spectaculaire.

L'opinion publique a besoin de s'Žduquer pour libŽrer la Nation du ch™mage.

La pensŽe ŽclairŽe est plus forte que l'argent.

Trouver une activitŽ ne sera plus le problme d'une sociŽtŽ rŽconciliŽe.

La solution au ch™mage commence par une pensŽe individuelle libre et claire.

La solitude du ch™meur est le moyen de son individualisation.

Le ch™mage est une Žpreuve personnelle et collective.

Le ch™mage est une force qui fait basculer la sociŽtŽ.

 

La thŽrapie paradoxale :

Le ch™mage est le remde au ch™mage.

Le travail est un Jeu.

Les ch™meurs sont enr™lŽs par l'Histoire.

Les ch™meurs sont bien mal payŽs pour la t‰che immense entreprise depuis un quart de sicle.

Les acteurs du ch™mage et de l'emploi aspirent un dialogue plus fourni.

Le ch™meur n'est pas seul, dans sa solitude.

Les ch™meurs sont des rŽsistants courageux.

Le ch™mage est un travail d'intŽrt collectif.

 

PrŽparation pour la Civilisation du troisime MillŽnaire :

La morale n'est que la premire marche conduisant ˆ l'ƒthique.

Les ch™meurs sont des artisans indispensables pour faire muter la civilisation.

Le ch™mage nous montre la nŽcessitŽ du "bel ouvrage".

Les nouvelles cultures ne seront rien, sans une "Civilisation mŽtaphysique".

Ch™meurs et non-ch™meurs prŽfrent travailler dans l'harmonie et la joie.

 

 

 

 

L

e dialogue qui s'appuie sur des pensŽes claires donne une nouvelle vision du ch™mage, plus juste car plus scientifique. Du mme coup, le besoin de revalorisation et le besoin de se dŽgager d'un sentiment inconscient de culpabilitŽ se satisfont mutuellement, dans les justes relations humaines rŽtablies. Car ˆ la reconnaissance du travail des uns, les autres n'auront plus de base objective de se sentir inconsciemment coupables.

Cette premire Žtape de rŽduction de la fracture sociale, qui peut bŽnŽficier de l'action des idŽes claires et de la parole tolŽrante, vient d'tre dŽcrite dans les trois chapitres prŽcŽdents. Les moyens de l'action sont avant tout la pensŽe et la parole non-violentes.

 

Ensuite, une autre Žtape est nŽcessaire, pour que le travail puisse inclure Žgalement le corps administratif, le corps politique et les Žlus.

La responsabilitŽ, qui leur incombe, en s'appuyant sur l'opinion, est de faire les changements Žvolutionnaires nŽcessaires pour que les autres souffrances du ch™mage cessent. En premier lieu : arrter l'hŽmorragie des ch™meurs. Le chapitre suivant va nous conduire sur ce terrain difficile.

 

 

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[1] Si on prend l'exemple de la communication sur Internet, les observateurs reconnaissent que son contenu ne reflte pas encore la crŽativitŽ des auteurs, c'est-ˆ-dire la valorisation des idŽes. Il ne sert encore bien souvent pour le moment qu'ˆ se rendre ma”tre du support technologique. On peut faire une analyse voisine de la communication des individus physiques, si l'on observe le tourisme de masse en particulier. Bien entendu, les exceptions dans les deux exemples confirment la rgle actuelle. Dans tous les cas, la motivation des individus fait la diffŽrence : entre consommation rŽactionnelle, compulsive, et production crŽative et utile ˆ l'individu comme ˆ la communautŽ.